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Africa dream

6 novembre 2013

"La seule chose qui rend un rêve impossible, c'est la peur de l'échec" Paul Coelho

Les derniers 1200 km après la sortie du Lesotho vers le Cap ont été fait rapidement en trois étapes, sur une route en très bon état.

Le pneu arrière se dégonflait doucement, un clou y était planté. J'ai préféré le regonfler régulièrement et le réparer au Cap.

La première chose que l'on apperçoit en arrivant au Cap, c'est table mountain, visible à 40 km.

 Arrivée au Cap après 12 650 km !

 

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La montagne de la table.

 

Je remercie du fond du coeur toutes celles et ceux qui m'ont suivi, ou qui m'ont soutenu pendant ce voyage.

Je suis maintenant impatient de retrouver ma "vie antérieure" avec tous mes proches en privé comme au travail.

Une petite pensée pour GB41 à qui la vie n'a pas toujours souri, et qui semble passionné par les éléphants !

Pygargue vocifère.

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2 novembre 2013

Le Lesotho

Jeudi 31 octobre, je reprend la route avec une moto réparée, vidangée, et lustrée, direction le Lesotho, un petit état au milieu de l'Afrique du Sud, essentiellement montagneux.

Le soir, je fais étape juste avant la frontière cas un bungalow au bout d'une piste. imitant une case avec son toit de chaume. Dans celui d'à coté, une famille de français vivant à Madagascar l'invite à partager leur barbecue. Une chance car je m'appretais à jeuner encore une fois; ce lodge  ne faisant pas restaurant, je ne voulais pas reprendre  la piste de nuit.

Le lendemain, je découvre vite le changement de relief, l'altitude monte jusqu'à 2600 m, il fait beaucoup plus frais et les habitants portent tous une couverture.

Je m'arrête devant un panneau indiquant des traces de dinosaure !

Je prend la piste (encore une !) mais ne découvre rien.

Quelques minutes après un homme accourt vers moi, et endosse son travail de guide: il me guide vers les empreintes, les lave car elles sont dans le lit d'une rivière, et me les détaille. Il est incroyablement instruit. Les traces ont été découvertes par un missionnaire français et ont été faite dans la boue par cinq espèces différentes.

 

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Empreinte de lesothosaurus.

 

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Le guide reproduisant la marche d'un dinosaure.

 

Je le quitte en lui laissant un généreux pourboire.

 

La route cobtinue au milieu des montagnes arides pour se terminer à katse, un village plus petit que je pensait car il n'y a ni restaurant ni station-service. Si je peux attendre quelques heures avant de me ravitailler, la moto elle ne tiendra pas jusqu'à la porochaine étape. Un peu anxieux, je demande à un passant qui mle désigne un petit magasin tout en haut du village, mais sans route ! Il me faut donc chercher un passage parmi les habitations, éviter les énormes ornières dans une pente où l'on devrait normalement s'encorder ! Effectivement la boutique vends de l'essence au litre, je fais faire le plein, le souvenant des recommandations du guide sur le Lesotho: éviter d'acheter de l'essence en bidon, elle est souvent mélangée avec du gas-oil !

Je redescend ensuite la pente sur d'être renversé par une ornière, sans emcombre: aujourd'hui, le ciel semble être avec moi.

Il me faut ensuite rejoindre le prochain village...par une piste de 60 km.

Je me retrouve  seul pendant une heure et demi, craignant de tomber en panne de gas oïl, de tomber tout court, sachant que je ne pourrait pas relever seul la moto.

Je rencontre quand même quelques berger, et un enfant à cheval (sans selle) qui fait ma course avec moi sur quelques kilomètres.

Je prends le temps de faire des photos même si j'ai le sentiment d'avoir été rarement aussi seul et vulnérable. 

 

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 Je finis par retrouver le goudron à l'entrée du village.

 

"J'ai regardé le ciel pendant un long moment pour en conclure que cette beauté n'était réservée qu'aux endroits éloignés et dangereux, et que la nature avait de bonnes raisons d'exiger des sacrifices spéciaux de la part de ceux qui étaient décidé à les voir"

Richard Byrd, explorateur polaire.

 

 

 

2 novembre 2013

Pretoria

Lundi 28 octobre, j'arrive sans encombre et très soulagé à Pretoria, le concessionnaire BMW était facile à trouver près de la rocade. Dans l'immense magasin sont exposées des dizaines de motos dont au moins une douzaine de 1200 GS neuve. Le mécanicien me dira que c'est la moto la plus vendue en Afrique du Sud.

Au comptoir, j'explique ma situation; mon interlocuteur très courtois me propose de la déposer dans deux semaines, impossible avant car l'atelier est débordé !

Après quelques secondes de silence, un peu secoué par son ton péremptoire, j'entame une négociation serrée: il finit par appeler le chef mécanicien.

Après examen, il me confirme un problèmes d'embrayage et me promet de m'en occuper... dans deux semaines.

En écoutant ma situation, il finit par comprendre qu'il m'est impossible d'attendre, d'autant qu'il ne me garantit pas que ce qu'il reste d'embrayage tiendra jusqu'au Cap. "Je vais demander à mon patron" finit-il par répondre (en anglais, bien sur).

Quelques minutes plus tard, il accepte de me la prendre immédiatement et me propose un hôtel à 50 m du magasin.

 Le soir même, en venant prendre des nouvelles, le mécanicien, très aimable et visiblement très compétent, m'explique que le disque en céramique à tenu, mais pas le reste ! Le volant moteur est fritté par la chaleur et certaines pièces ont fondues !

Il va donc falloir tout remplacer.

La réparation prend 3 jours; en attendant je traine autour de l'hôtel, de nombreuses personnes dont le mécanicien m'ayant fortement déconseillé de prendre un taxi.

Il se trouve en fait qu'un des pays les plus dangereux d'Afrique est l'Afrique du Sud !

Il suffit de regarder les résidence ou les maisons pour s'en convaincre: elles sont toutes entourées de clôtures barbelées ou électrifiés avec un gardien surveillant l'entrée jour et nuit.  Il y a quinze ans, d'ailleurs, ma voiture de location a été vandalisée à Johannesburg dés le premier jour ! Les cibles préférées sont les étrangers qui peuvent se faire kidnapper le temps d'être dépouillé ou même tué pour éviter d'être reconnu en cas de plainte.

Malgré cela, il suffit de  quelques précautions de bon sens pour diminuer les risques.

La moto est prête jeudi matin, entièrement nettoyée. Un peu déçu de ne plus pouvoir montrer les traces de mon passage sur les pistes africaines sur le parking de l'hôpital.

 

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Des tisserins intermédiaires. C'est le mâle qui construit le nid attaché à une branche par une boucle, pour séduire la femelle. Si le nid plait à la femelle elle s'y installe; srisques.

ne l'aime pas, d'un coup de bec, elle coupe la boucle et le nid tombe à terre. Le mâle en construit alors un autre !

30 octobre 2013

Dimanche 27 octobre. La pluie qui avait

Dimanche 27 octobre.

La pluie qui avait recommencé à tomber s'est arrêté.

J'ai du temps devant moi: vais-je continuer au sud du Botswana dont le côté sauvage et intact me fascine, où vais je assurer et rejoindre l'Afrique du sud dont la frontière n'est qu'à 160 km ?

Je choisis la deuxième solution avant de m'appercevoir que c'est la bonne !

Plus je roule, plus les vitesses deviennent difficiles à passer; en m'arrêtant pour refaire le plein, je n'arrive même plus à me mettre au point mort. Décidément, l'embrayage n'a pas aimé le sable !

Je prie pour que la moto tienne au moins jusqu'en Afrique du sud; une panne y serait moins problématique qu'ici au milieu de la brousse du Botswana.

 

Arrivé à la frontière un peu soulagé, je fait les formalités avec un motard sud-africain en Africa Twin, il était à Lusaka il a 2 jours !

Je lui explique mon problème, en retour il me donne l'adresse du plus grand concessionnaire BMW d'Afrique du Sud à Pretoria; il me la marque même sur mon GPS !

Je le remercie chaudement; aujourd'hui c'est dimanche, demain à la première heure je partirai pour Pretoria.

 

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Un oryx gazelle (gemsbock)

 

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Un bubale.

 

27 octobre 2013

The big five ?

The big five: le lion, le léopard, le buffle, l'éléphant, le rhinocéros.

 

En quittant Barbara, je me dirige vers le Khama Rhino Sanctuary, la plus importante réserve de rhinocéros du Botswana. J'arrive à la tombée de la nuit et sous la pluie. J'avais prévu de dormir sous la tente, mais la perspective de la monter sous la pluie ne m'enchantait pas; j'ai donc pris un petit chalet qu'il faut rejoindre par une piste de 2 km...de sable ! Je demande à un ranger de m'emmener en voiture ne voulant pas retenter le diable. Auparavant, la jeune femme de la reception me prévient que le parc n'a pas de restaurant, et me demande : how will you survive ? Effectivement, je suis un peu contrarié, elle me désigne alors une petite boutique à côté. J'achète donc une boite de sardine et du corned beef pour ce soir. Quand au petit déjeuner, ce sera des haricots ( en boite).

Le ranger me dépose devant le chalet en pleine brousse et viendra me chercher à 6 h le lendemain.

Si l'on excepte le rat qui se promenait toute la nuit dans mon chalet, la nuit fut plutôt bonne.

A 6 pile, le ranger vient me chercher et nous partons à la recherche du rhino.

Il me prévient que les chances d'en voir sont très faibles a cause de la pluie.

 

Pourtant, je le regarde, il analyse les traces laissées par un rhino. Il descend de la voiture pour toucher une montagne de bouse: elle est chaude ! Nous suivons donc la trace.

Et la ! à 100 m sur la gauche nous apercevons un rhinocéros blanc et son petit.

Il me fait signe de descendre de la voiture et de le suivre. Nous nous approchons d'eux à moins de 50 m. La photo est difficile à prendre car il broutent et la tête de l'adulte est cachée par les broussailles. Le ranger se met alors à siffler pour attirer son attention: La femelle se tourne vers nous et hop! La photo est prise !

Il ne me reste plus que le léopard !

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Un rhinoceros blanc. Remarquez la taille de la corne.

 

 

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27 octobre 2013

Comment, en cherchant un restaurant d'étape, je me retrouve à cuisiner deux impalas pour 120 personnes.

Jeudi 24 octobre, je quitte les belges qui vont vers le Kalahari pour aller vers Francistown, la deuxième ville du Botswana.

J'arrive vers 13h, et sur mon GPS, je cherche un restaurant. Barbara's bistrot me séduit bien pour faire une halte avant de continuer vers le sud.

Pendant que je mange à la terrasse, la patronne ( Barbara) vient me demander si tout va bien. C'est une allemande qui vit à Francistown depuis 30 ans. Elle est incrédule lorsque le lui explique que je viens du Caire, seul, avec ma moto.

Nous parlons beaucoup, le courant passe, un français passe par là, le seul de Francistown ! Il dirige un club de tennis en face du restaurant. Chacun parle de ses expériences en Afrique, chacun a une vision différente.

M'apprêtant à partir, Barbara me propose de m'héberger pour la nuit.

Étant plutôt en avance sur mon planning, j'accepte avec plaisir.

Je me retrouve donc dans un petit pavillon attenant à sa maison. Son employée me propose de me laver mon linge. Je retrouve Barbara au restaurant au milieu de la communauté occidentale. Tous écoutent mon voyage avec étonnement.

Le lendemain matin, Barbara m'emmène à une boucherie; elle avait commandé 2 impalas pour un mariage. Ils ont été tué la veille dans une game farm.

De retour au restaurant, je l'aide à découper les impalas ( pardon Julie ! ).

La recette est simple: la viande doit cuire  5h dans de l'eau salée.

Pendant ce temps, j'accompagne Barbara, où elle doit passer un scanner de la colonne cervicale.

Le temps des formalités administratives, le radiologue est partie déjeuner.

Elee interpelle alors le premier manipulateur radio venu, et lui explique qu'elle est accompagnée d'un chirurgien français et qu'il peut très bien interpréter le scanner.

Grâce à moi, nous avons pu revenir à temps pour surveiller les impalas.

Elle me propose de rester encore une nuit, mais je suis un lone ranger, je ne reste pas deux nuits au même endroit. Nous nous séparons pendant qu'elle me promet de me trouver du travail au Botswana.

 

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Des zèbres des montagnes.

 

 

 

 

 

 

27 octobre 2013

Du sable et des éléphants....

Mercredi 24 octobre, nous partons tous les quatres de bonne heure pour passer la frontière du Botswana. Il faut d'abord traverser le Zambèze sur un bac en compagnie d'un  énorme camion avec sa remorque. Curieusement, le bac flotte encore lorsque nous atteignons l'autre rive.

Le passage au Botswana est une simple formalité, pas de visa à payer, ils tamponnent nos CPD sans même vérifier les motos. Peut-être, les douaniers égyptiens devraient-ils faire un stage au Botswana...

Dés la frontière passée, nous nous enfonçons dans la brousse sur 400 Km; nous apercevons des éléphants sur les cotés; des panneaux de signalisation sont là pour nous rappeler de faire attention aux animaux.

 

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Après une heure de route, nous évitons le cadavre d'un éléphant, visiblement mort il y a peu de temps, mais déjà mis en pièces par les charognards.

Cinquante mètres plus loin nous dépassons un camion prêt à être remorqué; l'état de la cabine nous fait deviner qui est responsable de la mort de l'éléphant.

 

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Nous arrivons enfin à la piste pour Éléphant Sand: je comprend maintenant le nom du campement, la piste n'est que du sable mou ! Mois qui m'étais juré de ne jamais faire des sable !

 Les problèmes commencent très vite : nous sommes obligés de rouler en première a pleine puissance, les motos sont très instables, maitriser les 300 kgs devient vite exténuant.

Un type en 4x4 derrière nous attends patiemment, il descend plusieurs fois pour pousser une moto ensablée jusqu'au moteur où pour nous aider à nous relever d'une chute.

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Les machines souffrent autant que nous, le moteur chauffe, faisant fondre mon pantalon ! Un voyant s'allume en rouge: huile moteur trop chaude.

Devant moi un belge s'est arrété, une épaisse fumée sort du motreur, l'odeur est caractéristique d'un embrayage qui brule. Je ne regrette pas d'avoir remplacé avant de partir mon embrayage d'origine par un autre en céramique.

Enfin arrivé au camp, complètement déshydratés, nous proposons au sud-africain qui nous a bien aidé de lui offrir une bière. Nous pouvons enfin regarder autour de nous: le campement est situé juste à coté d'une mare où se baignent une vingtaine d'éléphants ; rien pour les séparer du camp ! Mais ils restent à proximité du point d'eau, ayant aussi soif que nous.

 

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Le sud-africain nous raconte qje lui aussi a traversé l'afrique en moto: une 125 cc ! Il trouve nos motos trop lourdes !

 

Dans la nuit, voulant boire, au moment où J'allume la lumière n'entend un énorme barrissement semblant venir de tout près. J'éteins aussitôt, préférant rester discret.

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Ma tente, ma moto.... Et les éléphants.

 

Le lendemain matin nous repartons la boule au ventre, un des belges semble très découragé. Le retour, malgré quelques chutes est moins difficile; nous avons dégonflé les pneus au maximum, le sable frais est plus dense, et peut-être avons nous gagné en expérience.

Je remarque toutefois que le changement des vitesses est un peu plus difficile...

 

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Un calao à bec jaune.

 

27 octobre 2013

Nouvelles rencontres.

Mardi 21 octobre, je m'arrête à Livingstone pour aller voir les chutes Victoria.

Dans l'hôtel, je rencontre 3 types en train de déshabiller ma moto du regard ; ce sont des belges qui ont débarqué leurs motos de Nairobi ( des 1200 GS).

Ils reviennent des chutes et l'expliquent que du côté zambien elles sont à sec ( nous sommes à la fin de la saison des pluies ). Il faut aller du côté du Zimbabwe pour voir ce qu'il reste d'eau: 40 $ de visa, 30 $ pour avoir le droit de les voir, et comme on a quitté la Zambie, il faut un nouveau visa pour y retourner !

C'est décidé, je n'irai pas voir les chutes Victoria, d'autant que j'étais déjà venu il y à 15 ans.

 

Je passe la soirée avec les trois belges, nous echangeons nos expériences autour d'une table; au menu: crocodile à la sauce aigre douce.

Je leur propose de faire la prochaine étape à Éléphant Sands au Botswana, un campement que m'avait conseillé le sud-africain du lac Kariba.

 

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Une outarde Kori ( le plus gros des oiseaux capables de voler )

27 octobre 2013

Le roi des oiseaux d'Afrique.

Lundi 21, je m'arrête sur la rive du lac Kariba, en amont du barrage, sur le zambèze

 

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Baignade interdite, resevée aux crocodiles.

 

 

Je dors dans un lodge tenu par un sud-africain qui me conseille vivement d'eviter le Zimbabwe, car les policiers sont corrompu, ils rackettent les étrangers pour des infractions farfelues. Le Botswana est une meilleure option avec une vie sauvage plus riche. Je vais suivre ses conseils.

Le matin, avcant de partir je découvre deux aigles pêcheurs ( pygargue vocifère).

Très méfiants, ils s'envolent dés que je m'approche.

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27 octobre 2013

Toujours le sud

Je continue de traverser la Zambie, la route est droite et en excellent état me permettant de rouler vite.

Autour de moi, très peu de villages, la savane à perte de vue desséchée par le soleil brûlant. Il fait plus chaud qu'en Tanzanie, et la nature a maintenant besoin d'eau.

Je m'arrête dans un terrain de camping au milieu de zèbres broutant tranquillement devant ma tente.

 

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Un touraco de Schallow

 

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Une fourmillière.

 

 

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